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91. CampusPlex 2.0 – Espace de coworking, école d’informatique, start-up studio

À la suite du concours pour le projet de réhabilitation/extension il a fallu repartir en arrière afin de réaliser un diagnostic technique (inexistant au moment du concours) de l’état réel de la halle en béton et vérifier la faisabilité du programme demandé. Les différentes études et le concours de l’entreprise Freyssinet ont révélé que l’absence de protections à l’eau et aux sels depuis 30 ans avait altéré à l’extrême les aciers et coques en bétons - au bord de la rupture pour certaines parties. Le maitre d'ouvrage a décidé unilatéralement de démolir l'ouvrage...Il a fallu alors envisager la reprise totale des études et ce nouveau projet avec comme nouvelle donnée d’entrée la covid-19 rebattant totalement les cartes des espaces de coworking denses et ouverts.

  • Mission : Base
  • Maîtrise d’ouvrage : SAS CampusPlex
  • Équipe : ALBA architecture
  • Lieu : Ajaccio
  • Date : 2020 (chantier en cours)
  • Budget : 3,9 M€
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L’environnement immédiat du projet ne correspond pas totalement au cadre typique de l’urbanité d’Ajaccio dans sa partie haute du Cours Napoléon. Bien qu’il s’articule autour du grand axe que constitue le Cours Napoléon et qui organise la ville, il est ici organisé pour sa partie frontale face au grand vide laissé par la friche technique du réseau ferré de Corse – anciennement chantier naval – et autour d’autres friches et délaissés urbains.

Le projet prend place sur la friche constituée par des bâtiments industriels abandonnés. A proximité, la façade-vestige de l’usine Alban, plus haut l’Antiquarium. Elle est installée en bordure du Cours Napoléon, pour moitié le long de la rue Antoine Sollacaro et prise en tenaille entre l’hôtel en construction et un immeuble de ville XIXème siècle. C’est dans ce cadre que le projet trouve sa place. Il cherchera à participer au processus de renouvellement du territoire tout en s’inscrivant dans une typologie qui caractérise Ajaccio ; tant d’un point de vue de son implantation urbaine que dans son processus de conception et sa matérialité.

La parcelle constitue une « dent creuse » dans le cadre bâtit. Son linéaire de façade Cours Napoléon cumulé à ceux de l’hôtel Ibis Styles et des immeubles au nord est disproportionné par rapport à l’organisation urbaine présente dans la partie plus historique de l’axe. Cette disposition se traduit notamment à l’arrière de la parcelle – rue Antoine Sollacaro – par un phénomène d’enclave et d’insalubrité où l’on trouve carcasses de véhicules et monticules d’ordures. Le projet vise à combler ce vide en créant la porosité manquante. Ce dispositif désenclavera le secteur en générant deux ilots complets donnant à la perspective urbaine le caractère du front bâtit Ajaccien.

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